« Aride »

« Regarde, j’ai des roses pleins la gorge qui plantent leur épines et causent mes indicibles plaies.
De mes billes d’enfant obsédées de vérité, je cherchais à accorder la dissonance ; entre la beauté du vivant que je pressentais, et sa laideur aride dans ces yeux humides.
Ecoute, j’ai des roses pleins la gorge, qui hurlent leur maux inaudibles.
M’efforçant de comprendre la réalité, j’étouffais ma vérité.
Dans ce désert, j’attends que l’eau nettoie les dégâts prisonniers de ma cage fleurie, et emporte les plaies que mes roses ont creusé. »

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